Le placebo (placebo en latin = je plairai) [1] [2] peut se définir comme une « substance dépourvue d’effet thérapeutique ou un traitement sans valeur thérapeutique spécifique »
L’Effet Placebo, quand à lui est bien connu, étudié et documenté.
A l’honneur, Emile Coué, pharmacien et psychologue ,plus connu pour sa méthode fondée sur l’auto-suggestion et la pensée positive.
La méthode Coué , renonce apparemment à l’usage de l’hypnose autoritaire et directive. Coué élabore une méthode qui fait appel à la suggestion consciente et méthodiquement conduite d’idées positives. Coué condense sa méthode en une phrase-clef, « Tous les jours, à tout point de vue, je vais de mieux en mieux », à répéter 20 fois le matin et 20 fois le soir, en vue de conditionner l’imagination de manière favorable. En répétant cette formule de manière machinale, sans intervention de la volonté, il croit possible de faire pénétrer mécaniquement dans l’inconscient, l’idée d’amélioration, de progrès. Et lorsque cette idée fait son chemin dans les profondeurs de l’inconscient, elle deviendrait agissante.
Alors, et le placebo?
« En médecine, toutes les grandes études d’efficacité comparent un traitement donné A à un autre traitement B sensé n’avoir aucun impact thérapeutique. Par exemple, de la mie de pain, des gélules colorées sans principe thérapeutique sont considérés comme des placebos.
Quand ni le médecin ni le patient ne savent quel traitement est pris pendant un essai clinique (« clinical trial »), on parle alors d’une étude en double aveugle.
Quand l’attribution du traitement se fait par une méthode statistique basée sur le « hasard », on parle d’essai clinique randomisé (random en anglais = hasard).
Le groupe de patients qui ne prend pas de substance active mais un placebo est souvent appelée dans les études cliniques le groupe témoin. »
Et, ces études révèlent que le placebo, d’un point de vue statistique, est efficace au moins à 30% dans la majorité des études, souvent équivalent au médicament lui-même…
Exemples
L’effet placebo est ubiquitaire, il se rencontre en médecine et même en chirurgie.
En 1997, une étude sur un traitement pour l’hypertrophie bénigne de la prostate fut mise en route. Deux traitements étaient comparés : une substance active (traitement A) et une substance inactive (traitement B).
Le groupe témoin (= prenant le placebo) ont montré un soulagement de leurs symptômes et une amélioration de leurs fonctions urinaires.
Dans d’autres études (LUPARELLO (1968) [7], F. BENEDETTI (1998)) [8], on a même observé un effet bronchodilatateur chez des patients asthmatiques ou une dépression respiratoire en fonction de la description de l’effet pharmacologique donnée par les médecins : un effet bronchodilateur si les médecins parlaient d’un effet bronchodilatateur, une dépression respiratoire si les médecins évoquaient un effet de dépression respiratoire.
Les patients avaient les résultats de l’attente des médecins…
Donc, comme nous le voyons, l’Effet placebo est un véritable allié lorsque notre esprit y croit vraiment….
L’effet nocebo, le côté obscur de l’effet placebo
L’effet placebo est bien connu et certains effets positifs de la substitution de médicaments actifs font partie des données médicales, mais l’effet nocebo est beaucoup moins connu.
Effet nocebo : il s’agit des effets secondaires négatifs qui apparaissent alors qu’ils n’ont pas lieu d’être. Par exemple, la simple lecture sur une notice de gênes possibles, liées au médicament, les font apparaître pour certains patients. Nocebo, placebo approchons ces deux notions de plus près.
C’est avec le professeur de Jean-François Bergmann, chef du service de médecine interne à l’hôpital Lariboisière, spécialiste de la thérapeutique que nous tenterons de clarifier ces effets paradoxaux à l’heure de la polémique autour de la nouvelle formule du levothyrox et de la substitution générique et du refus grandissant de la vaccination. Les troubles allégués à la vaccination n’ont pas fait leurs preuves. Mais l’étude de Lucie Guimier, docteure en géopolitique à l’Institut Français de Géopolitique, sur le département de l’Ardèche montre que des cas de rougeole ont resurgi en lien avec une opposition culturelle celle d’un esprit de résistance dans ce département qui traverse toute l’histoire de l’Ardèche. Voici un nouvel éclairage pour mieux comprendre certains nouveaux faits de société.
Bon, comme nous le voyons, le pouvoir de l’esprit est avant tout dans notre intention profonde, que cela soit bon ou non pour nous.
Le cas du médicament LEVOTHYROX en est un très bon exemple.
Le changement d’un de ses excipient en a fait un scandale sanitaire par le nombre « inédits » d’effets indésirables, et pourtant, connaissant bien le sujet, l’effet nocebo à probablement influencé le nombre de patient souffrant des ses effets indésirables.
« Fatigue, vertige, douleurs musculaires, pertes de cheveux, idées suicidaires… Les plaintes des patients ont atteint un pic en juin-juillet 2017, soit trois mois après l’arrivée de la nouvelle formule du Levothyrox, «ce qui laisse supposer que […] ces effets se manifestent rapidement après le changement de formule», souligne le rapport. Celui-ci s’appuie sur l’analyse de plus de 17.300 signalements d’effets indésirables enregistrés depuis mars dernier. «Nous ne constatons pas de nouvel effet indésirable par rapport à l’ancienne formule contenant du lactose», insiste Christelle Ratignier-Carbonneil, directrice adjointe de l’ANSM.
Certes, ces effets étaient déjà rapportés, «mais leur fréquence de notification est en revanche très augmentée», note le comité de pharmacovigilance de Rennes, coordonnateur de l’enquête. Le nombre est même «inédit». Par ailleurs, les pharmacologues n’arrivent toujours pas expliquer pourquoi le remplacement du lactose par le mannitol et l’acide citrique a provoqué une telle vague d’effets indésirables. «Si dans une minorité de cas, le changement de médicament a provoqué des variations de taux de TSH (taux d’hormone thyroïdienne, NDLR) pouvant expliquer ces symptômes, deux tiers des patients sont dans la norme», souligne la présidente de l’association Vivre sans thyroïde, Beate Bartès, présente à la réunion du 30 janvier.
Mais pour l’heure, «aucun facteur explicatif ne peut être avancé», précise le rapport. Les études de pharmacovigilance toujours en cours auront entre autres pour objectif de mieux comprendre cette situation. Autre doute: la responsabilité du Levothyrox dans les 19 décès rapportés chez les patients traités avec la nouvelle formule. Si l’ANSM indique qu’il n’y a «pas de lien établi», le rapport dit plutôt qu’on ne peut «retenir ou exclure formellement» la nouvelle formule.
Une chose est sûre, la diversification thérapeutique a amélioré la qualité de vie des malades. Un bénéfice est observé chez 65 % de ceux qui se sont tournés vers l’une des quatre alternatives à la nouvelle formule de Merck. Christelle Ratignier-Carbonneil rappelle que le changement a été réalisé pour garantir une stabilité plus grande du Levothyrox. Pour autant, les patients qui souffrent aujourd’hui des effets indésirables veulent tout simplement retrouver leur médicament d’avant. Un produit qui est pourtant voué à disparaître. Le laboratoire allemand a annoncé mettre fin à la production de l’ancienne formule d’ici à la fin 2018″
Si le sujet vous intéresse, prenez juste ce qui vous semble utile et bon et n’hésitez pas à faire vos propres recherches! 😉